Giulio Tosti – Hart Brut

Giulio Tosti a étudié au Conservatoire « San Pietro a Majella » de Naples dans la classe d’orgue de Roberto Canali. En 2017, Il obtient son diplôme avec la note maximale et la mention d’honneur à l’unanimité du jury. Il devient professeur d’orgue à l’École de Musique de Comines à Lille pour le restant de l’année.

A coté du répertoire traditionnel, Giulio agit activement pour la réévaluation et la redécouverte de son instrument, avec des projets individuels et collectifs, il est compositeur pour orgues et divers instruments, mais aussi pour les arts visuels et le théâtre.

En 2019 il crée “Nebula”, un projet soliste de création improvisée qui explore univers sonores inédits, à travers l’utilisation de techniques étendues, en transformant l’orgue dans une véritable “machine à sons”. Nebula a été invité dans l’émission radio New Music Shows de la BBC Radio3.

Il est aussi membre de projets collectifs comme “Tabula Plena”, duo de piano préparé avec le pianiste Marco Silvi, “Tubi Nebulosi” avec les saxophonistes Marc Maffiolo, Marc Demereau et Florian Nastorg ou encore “La Nuit des Bourdons” avec le vielliste Romain Baudoin.

Son nouveau projet mobile “Rupestre”, est issu de sa rencontre avec les orgues pédagogiques de l’association de la ville rose “Toulouse les Orgues”.

Ces instruments, pensés à des fins de transmission, sont utilisés par Giulio pour convoquer des paysages sonores ancestraux et futuristes à la fois.
Le son de l’orgue est repensé, remodelé et présenté dans son essence la plus essentielle, pure et primitive.
Le musicien, à mi-chemin entre un chaman et un DJ, transporte les auditeurs dans une dimension différente, en utilisant les soufflets et ses engagements rythmiques avec un vocabulaire multiforme.
Chaque registre d’orgue a un rôle et utilise une narration différente, comme un grand ensemble instrumental tribal, l’élément du bourdon est approfondi et recontextualisé dans une esthétique rétro-futuriste.

Un véritable corps à corps avec les principaux éléments de l’orgue à tuyaux, où le physique devient, avec sa danse sonore, le protagoniste et l’intermédiaire de poids corporel, air et tuyaux.

photo: Jean-Marc Aspe