PAGANS // Cocanha – Que Son A​ü​ros

Produit par Raül Refree, ce nouveau titre, résolument engagé, est un corps-à-corps avec la société dans laquelle il s’inscrit. Portée par les voix et dans la danse par Caroline Dufau et Lila Fraysse, cette comédie musicale savamment orchestrée à l’image traduit à la fois l’aliénation de notre système et la force du collectif. 

Chanson traditionnelle du Vivarais collectée auprès de Marie Rouier, transmise par Pèire Boissièra, réécrite et interprétée par Caroline Dufau et Lila Fraysse
Arrangements par Cocanha et Raül Refree
Produit par Raül Refree

PAGANS // Klaustomi – Capit​è​ni Salias / Desvelh

Le 17 septembre 2022, lors de la soirée d’adieu d’Artús à la Centrifugeuse à Pau, Klaustomi a interprété deux chansons du répertoire d’Artús. Les voici en version studio.

Klaustomi c’est Thierry Moinet & Benjamin Rouyer.
En 2016 nous avions déjà produit leur split « The Seismic Zones / Klaustomi ».
Depuis 7 ans, nous collaborons très régulièrement avec Thierry et Benjamin avec la compagnie Hart Brut (hartbrut.com) et le centre de création Cerc (cerc-creacion.org).

Vous pouvez retrouver les autres productions de Klaustomi et Thierry sur son label Dead Disco (deaddisco.bandcamp.com) et les différents albums de Benjamin sous le sobriquet de BR202 sur le label Stomoxine : stomoxine.bandcamp.com

PAGANS // Hamid Drake & Erwan Keravec – Nova Scotia

Hamid Drake : batterie / drums.
Erwan Keravec : cornemuse / bagpipes.

All compositions : Hamid Drake and Erwan Keravec.

En 2019, Scott Thompson, directeur artistique du Guelph Jazz Festival, invite Erwan en solo (Urban Pipes) et lui propose un deuxième concert en collaboration avec un autre artiste. Erwan suggère le nom d’Hamid Drake, batteur de la scène jazz de Chicago, qui accepte volontiers la proposition. Les deux musiciens avaient eu plusieurs fois l’occasion de s’écouter mutuellement, mais jamais encore de jouer ensemble.
Après la création de ce duo au Guelph Jazz Festival, s’ensuit une tournée canadienne à Hamilton (ON) – Zula Presents, à Montréal (QC) – Sala Rossa, Suoni per il popolo, et à Halifax (NS) – Bus Stop, suddenlyLISTEN, où a lieu l’enregistrement.
En 2022, l’album intitulé “Nova Scotia” en hommage à la province où le concert a été enregistré, sort chez Pagans. Ce label aventurier, expérimental, ancré dans une culture décomplexée et ouverte, est fondé par Artús avec qui Erwan a collaboré à plusieurs reprises (Laboratòri #2 par Outside The Bugada, album Le Choc des électrons  more

Merci à / Thanks to Scott Thomson, Norman Adams, Karen Ng, Marie Rouzaut, Arnaud Caillé, Anne Millour, Marthe Lemut, Sarah Karlikow, Nicolas Godin, Dario Lozano-Thornton.

Enregistré au / Recording at Bus Stop Theater à / in Halifax, Nouvelle-écosse / Nova Scotia, Canada, le 17 septembre 2019 / 2019, September 17th.

– Enregistrement et mixage / Recording and mixing : Dario Lozano-Thornton.
– Mastering : Studio Lakanal par / by Pierre Vandewaeter.
– Photos et / and design par / by Nicolas Godin.

Erwan Keravec joue sur des cornemuses Jorj Botuha / Erwan Keravec plays on Jorj Botuha’s bagpipes.

pagansmusica.net
www.erwan-keravec.eu

2021 ℗Offshore, ©Pagans.

PAGANS // No Tongues – Ici

Ouvrir les sons du dehors avec leurs instruments, c’est ce qui constitue la matrice du groupe No Tongues, créé en 2015.

Arrive alors le besoin clair de se confronter à ce qui est juste là, juste ICI : le son de la bruine sur le velux, un feu de printemps à la Caillère, les carillons du jardin cinéraire du Bono, le bipbip du téléphone paw patrol, un joggeur, un robinet, les abeilles de Patrick, le four avant la pizza, un tgv, des voix d’enfants, une ponceuse à bande, les gouttes polyrythmiques d’un pull qui s’égoutte…

Chaque musicien du groupe collecte les sons qu’il aime, ceux qui
peuplent sa vie, invite des amis à offrir des chants (Linda Oláh, Isabel
Sörling, Elsa Corre, Loup Uberto), et ouvre ses oreilles tous azimuts
en toute liberté.

Alan Regardin : trumpette & objects
Ronan Courty : contrebasse & objects
Ronan Prual : contrebasse
Matthieu Prual : sax & clarinette basse

Isabel Sörling sur Kulning
Linda Oláh sur Chien chien
Elsa Corre sur Parrandada de entroido
Loup Uberto sur Fronni d’alia

Enregistré et mixé par Mathieu Fisson
Masterisé par Mathieu Pion
Image de Perrine le Guerrec
Graphisme par Antoine Baillargeau

© Carton 2022 / www.cartoncartoncarton.com
© Pagans 2022 / pagansmusica.net
℗ Les Productions du Mouflon / lesproductionsdumouflon.com

PAGANS // Borguefül – Horst

« Borguefül, c’est des sensations, des montagnes, pierres, pluie, failles, vent, fluides, monstres, nuits. Beaucoup de terre. Beaucoup de poussière.
La voix chante, murmure, râle, crie, dans une langue lointaine, un patois recousu.
La contrebasse, au son brut, développe fragments mélodiques et rythmiques, répétitions, tensions harmoniques, variations de timbre et de textures, vibrations crasseuses et ruptures de motifs. Un solo qui s’étire ainsi en strates multiples.
Entendre le relief des espaces par les sons roulés dans la bouche, l’étrangeté, les accents, les dissonances, les attaques, la rondeur. Et puis du souffle et du silence. Bien dans la terre. »
Mélanie Loisel

Musique : Mélanie Loisel
Enregistrement & mixage par Manuel Duval au Studio de la Grange Cavale en 2021
Mastering par Brice Kartmann
Création des visuels par Anne Careil

Coproduction Pagans + La République des Granges www.larepubliquedesgranges.org

Romain Baudoin // Arrehar, Lo Filme

Album CD e numeric : https://romainbaudoin.bandcamp.com/album/arrehar

– Filmat a l’Ecomusée de Marquèze deu 3 au 7 de mai 2021
– Thierry Moinet : realizacion e montatge
– Romain Baudoin : sonsaina (Pimpare cousin, Jenzat, 1930) / tamborins / armonicas / esquirons / caishetas / shiulet / calemeta / objèctes sonòrs
– Benjamin Rouyer : presas de son, mesclatge, mastering Introduccion

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Collèctas tiradas de las Missions Landes I et II (1965-1966), musée national des arts et traditions populaires, hèitas per las etnomusicològas Claudie Marcel-Dubois e Marie Marguerite Pichonnet-Andral :

– 1.4.7. Marguerite Marie Pinsolle, collectada a Asur, barri de l’Estanc, lòcdit Vidao, lo 19 de seteme 1966, collècta (66.40.83)
– 2. Jean Duprat e Pierre Darrieutort, collectats a Aurice, lo 4 d’octobre 1966, collècta (66.40.266) / Germaine Braneyre e Alexine Gans, collectadas a Lucmau, barri Tillos, lòcdit deu Crec, lo 14 de junh 1965, collècta (65.39.163)
– 3. Jean Camille Carrère, collectat a Morcens, lo 16 de junh 1965, collècta (65.39.192)
– 5. Gilbert Cleyroux, collectat a Lucsèir, lòcdit de la Gravara, lo 15 de junh 1965, collècta (65.39.183 / 185) / Albert Capin, collectat a Gavarret, lo 17 de junh 1965, collècta (65.39.239 // 60.20.32)
– 6. François Mivielle, collectat a Ròcahòrt, lòcdit las 4 Rotas, lo 19 de junh 1965, collècta (65.39.317)
– 8. Henri Dauba, collectat au Mau Còrn Haut, lòcdit deu Gran Siton, lo 27 de seteme 1966, collècta (66.40.237) / René Laulan collectat au borg de Lucsèir, lo 11 de junh 1965, collècta (65.39.70)
– 9. Pierre Garrabos, collectat a Lucmau, barri Tillos, lòcdit deu Crec, lo 14 de junh 1965, collècta (65.39.149)
– 10. Marie Roubin, collectada a Gavarret, lo 17 de junh 1965, collècta (65.39.246)
– 11. Marie Garbay, collectada a Sabres, lo 1 d’octobre 1966, collècta (66.40.361 / 363)

Mercejaments : La mea familha en particular lo men Papeth taus tamborins / Lo Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne / L’Ecomusée de Marquèze / La Maison de l’oralité et du patrimoine / L’hestenau de las Nuits Atypiques / La companhia Hart Brut / Lo labèl Pagans e Nicolas Godin / L’associacion Jazz à Poitiers / Lo Théâtre Auditorium de Poitiers / Lo CIRDOC, institut occitan de cultura.

Aqueth disc qu’a estat produsit per Pagans dab lo sostien de las Nuits Atypiques, deu Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne / Ecomusée de Marquèze, deu CNM e de la SCPP. Pagans recep ajudas de la Région Nouvelle-Aquitaine e qu’ei membre deu RIM, deu SMA, de la FAMDT e de la SCPP.

PAGANS // Romain Baudoin – Arrehar

LO FILME « ARREHAR » per Thierry Moinet : www.youtube.com/watch?v=IgmJzf19XYY

« ARREHAR »
recommencer

Entre 1965 et 1966, deux ethnomusicologues françaises, Claudie Marcel Dubois et Marie Marguerite Pichonnet Andral, responsables de la phonothèque et du laboratoire d’ethnomusicologie du Musée National des Arts et Traditions Populaires (aujourd’hui Mucem) ont effectué des campagnes de collecte dans les Landes de Gascogne afin de recueillir les pratiques sonores communautaires de cette région.
Après deux années de collecte, elles sont retournées à Paris riches de 814 archives sonores, 694 photographies et 1202 notes manuscrites et dactylographiées.
C’est dans ce vaste fonds que je me suis immergé.
Ce sont ces sources que je vous présente ici très partiellement, non plus comme de simples objets d’étude, mais comme oeuvres d’art à part entière.
J’ai souhaité ne pas les modifier.
Je les ai conservées telles que je les ai découvertes, bruissantes de rugosités, d’imperfections, mais aussi intègres et d’une beauté que je qualifierais d’intrinsèque.
En les accueillant au sein de mon propre matériau sonore, je les laisse s’exprimer, je les accompagne, je dialogue avec elles et j’essaie, à ma mesure, de les incarner afin qu’elles accueillent, à leur tour, ma musique dans leur propre matériau sonore.
J’aime écouter et découvrir de nouvelles musiques, si possible d’artistes engagés, d’explorateurs sonores, de défricheurs, de pionniers ou de têtus, de créateurs qui me vrillent la tête, qui m’impressionnent et qui distordent ma réalité.
La musique expérimentale contemporaine regorge d’artistes qui comblent ainsi ma curiosité, mais « paradoxalement » j’écoute aussi depuis bien longtemps des collectes anciennes dans lesquelles je retrouve ce goût pour la matière première, l’énergie brute et l’engagement direct.

J’y perçois une manière singulière d’appréhender le son, loin de la musique de masse commerciale actuelle trop souvent tempérée, binaire, formatée, tonale, compressée… une fenêtre vers des savoirs faire et des savoirs être que je n’ai pas connus, qui ont parfois disparu et qui resurgissent à mes oreilles.
Il est par exemple remarquable d’entendre un si beau « parlat negue », le parlé noir, particularisme landais de la langue gasconne ; langue brumeuse remplie de [ə] faisant écho à cette lande horizontale, commune et sauvage qui lutta contre la plantation des pins, signe d’une modernité verticale, privée et « civilisée ».
J’écoute ces documents ethnologiques comme des oeuvres chargées de symboles et d’émotions, elles deviennent des muses sensibles, elles me permettent de relier un présent inventé à un passé fantasmé pour ouvrir une autre temporalité, un temps en diagonale.
Quand, par exemple, je réponds à la vielle de François Mivielle (quel nom ! – il semble attendre l’apport de ma propre moitié de vielle) qui, au détour d’un accordage, livre soudain une mélodie émouvante et probablement incomplète, c’est ce que je fais : je prolonge obliquement son geste passé dans mon geste présent.
Les zones d’ombres, les connaissances partielles, disparates, que comportent obligatoirement pour nous ces héritages oraux sont en réalité des aubaines pour inventer des imaginaires nouveaux : retrouver, recoller, combler, inventer, recréer sans hésitation.
Nous ne sommes finalement que des passeurs de mémoires et aucun d’entre nous ne sera propriétaire de ce savoir commun, de ce récit en perpétuelle mutation, en oubli permanent et qui par essence n’a aucune véracité.

Quoi de plus touchant que l’interprétation vacillante de Marie Roubin chantant « Lo Vailet e la serventa », qui nous emmène vers un ailleurs poétique insoupçonné.
La connaissance orale n’est pas un savoir absolu, mais bien un savoir relatif en mouvement.
Elle est comme un virus qui doit se transmettre et muter pour survivre.
Lorsque Marguerite Pinsolle chante encore pour nous « Approchez pour entendre », en faisant référence à une chorémanie, appelée aussi « danse de Saint Guy » (maladie envoûtante du Moyen Age qui faisait mourir les danseurs d’épuisement) nous restons stupéfaits devant la puissance narrative de cette chanson qui semble prendre racine dans un passé lointain, pourtant bien présent dans sa bouche en 1966, et aujourd’hui.
Ainsi, la création à partir des mémoires vivantes collectives semble vertigineuse car la matière première qui l’alimente est en résurgence permanente, friable, peu fiable et intraçable : elle a pour moi la beauté de l’infini, de l’inconnu, la valeur de l’unique.
Pour se rassurer, il faut continuellement revenir à la base, recommencer – « Arrehar » – afin d’approfondir, de saisir la complexité, la richesse et la sensibilité profonde et éviter une lecture superficielle ou, parfois, fantasmé.
L’ethnomusicologie peut aider, elle bénéficie d’une méthodologie rigoureuse et d’une analyse fine qui permet de dégager des systèmes et des fondamentaux stable.

Même si cette discipline m’intéresse, je ne suis pas ethnomusicologue, je suis musicien et mon positionnement est différent. Je suis notamment guidé par l’émotion, la poésie et le sens.
Je ne cherche pas forcément la référence, la réitération, la forme générale ou la « vérité », je m’appuie au contraire sur le particulier, le détail ou la rareté pour incarner une pratique singulière et habitée.
Mais soyons clair, je ne fantasme pas sur l’authenticité, sur la pureté ou sur le culte d’une tradition idéalisée, chimère des conservateurs.
Je lutte au contraire contre cette vision essentialiste en ouvrant des possibles.
J’aiguise mon esprit critique, ma subjectivité, je confronte mes à priori, je bouscule mes préjugés pour résister à la standardisation des formes et à la banalisation des esthétiques.
Je vois par exemple une corrélation inattendue, très probablement fausse, mais que j’associe dans mon maelstrom artistique, entre le commerce triangulaire du port de Bordeaux jusqu’au XIXe siècle, l’émergence du blues aux États-Unis en lien avec l’esclavage, de son inter-influence avec le folk américain, qui lui sera à l’origine du mouvement revivaliste français dans les années 70, période contemporaine des collectes.
On pourrait poétiquement faire des ponts entre ces musiques populaires et leur façon de « naviguer » à travers l’espace et le temps. Personnellement, j’entends dans les chants de caça-cans landais un lien artistique fraternel avec le blues du Delta.
Mettre en relation, trouver du sens et offrir une vision personnelle et ouverte du monde qui nous entoure, c’est l’objet de la création artistique.

« ARREHAR », comme le cycle de la transmission orale, reste ouvert.

Romain Baudoin, le 15/12/2021, Lucq-de-Béarn.

Collèctas tiradas de las Missions Landes I et II (1965-1966), musée national des arts et traditions populaires, hèitas per las etnomusicològas Claudie Marcel-Dubois e Marie Marguerite Pichonnet-Andral :

– 1.4.7. Marguerite Marie Pinsolle, collectada a Asur, barri de l’Estanc, lòcdit Vidao, lo 19 de seteme 1966, collècta (66.40.83)
– 2. Jean Duprat e Pierre Darrieutort, collectats a Aurice, lo 4 d’octobre 1966, collècta (66.40.266) / Germaine Braneyre e Alexine Gans, collectadas a Lucmau, barri Tillos, lòcdit deu Crec, lo 14 de junh 1965, collècta (65.39.163)
– 3. Jean Camille Carrère, collectat a Morcens, lo 16 de junh 1965, collècta (65.39.192)
– 5. Gilbert Cleyroux, collectat a Lucsèir, lòcdit de la Gravara, lo 15 de junh 1965, collècta (65.39.183 / 185) / Albert Capin, collectat a Gavarret, lo 17 de junh 1965, collècta (65.39.239 // 60.20.32)
– 6. François Mivielle, collectat a Ròcahòrt, lòcdit las 4 Rotas, lo 19 de junh 1965, collècta (65.39.317)
– 8. Henri Dauba, collectat au Mau Còrn Haut, lòcdit deu Gran Siton, lo 27 de seteme 1966, collècta (66.40.237) / René Laulan collectat au borg de Lucsèir, lo 11 de junh 1965, collècta (65.39.70)
– 9. Pierre Garrabos, collectat a Lucmau, barri Tillos, lòcdit deu Crec, lo 14 de junh 1965, collècta (65.39.149)
– 10. Marie Roubin, collectada a Gavarret, lo 17 de junh 1965, collècta (65.39.246)
– 11. Marie Garbay, collectada a Sabres, lo 1 d’octobre 1966, collècta (66.40.361 / 363)

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– Enregistrat a l’Ecomusée de Marquèze en presas directas shens apeçatges deu 3 au 7 de mai 2021

– Romain Baudoin : sonsaina (Pimpare cousin, Jenzat, 1930) / tamborins / armonicas / esquirons / caishetas / shiulet / calemeta / objèctes sonòrs

– Benjamin Rouyer : presas de son, mesclatge, mastering
– Thierry Moinet : captacion live, realizacion e montatge deus videoclips tau projècte
– Marion Caillou Baudoin : creacion grafica
– Visuau de cobèrta realisada segon ua fotografia de Pierre Garrabos, presa per Claudie Marcel-Dubois, lo 14 de junh 1965 (PH.1966.099.171)
– Franck Manuel : relectura e correccion deu tèxte

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Billet d’humeur #48 | 31/03/2022 par Artús

Une page se tourne pour Artús. Après 22 ans d’explorations sonores, nous avons décidé de mettre fin à un chemin atypique et singulier, riche en expérimentations, rencontres et apprentissages. Nous avons conscience d’être arrivés à la fin d’un cycle et, à l’instar du monde du vivant auquel nous appartenons tous, nous achevons ce cycle pour laisser la place afin que de nouvelles envies émergent, de nouvelles pratiques, et que de nouveaux projets ou collaborations se développent pour chacun d’entre nous et aussi ceux qui nous entourent. Merci à tous ceux qui nous ont suivis et soutenus depuis nos débuts ou … Lire la suite

PAGANS // De La Crau – Temperi

Après Gacha Empega et ses polyphonies provençales, Dupain et son electro rock occitan, Forabandit le trio acoustique occitano-turc-marseillais, Sam Karpienia invente avec Manu Reymond et Thomas Lippens une nouvelle épopée provençale, De la Crau.
De la Crau travaille depuis 4 ans à un répertoire ancré dans la réalité d’une géographie provençale située entre Marseille, le pourtour de l’étang de Berre et la plaine industrialisée de la Crau, terre rocailleuse au charme rude et trapu.
De la Crau défolklorise le provençal pour lui donner sa place dans le courant de la Sono Mondiale, courant musicale fait d’hybridations entre local et global. Ce cheminement amorcé par Sam Karpienia depuis une vingtaine d’années s’exprime aujourd’hui avec ce nouvel album Temperi.

Sam Karpienia : chant, mandole
Emmanuel Reymond : Contrebasse
Thomas Lippens : batterie, tambourin

Nicolas Dick : pedal steel guitar sur « L’Amistat » & « La Muralha », chœurs sur « Chaman »

Enregistré à Marseille au studio Bovis, Denger Studio et Studio Le Puits Sonore entre juillet 2018 et juin 2021.
Prise de son : Thomas Lippens, Gérald Kuentz et Nicolas Dick.
Mixage studio Le Puits Sonore : Nicolas Dick excepté « Temperi » et « L’Infinitat » mixé par Mike Aube au Sugar Shack Studio.
Mastering : Nicolas Dick
Toutes compositions De La Crau.
Paroles Sam Karpienia excepté « L’Amistat » Marius Revelly

Photos : Franck Pourcel
Création graphique, illustrations : Matteo Penza
Production : Compagnie du Lamparo / Kermes prod / Pagans

Billet d’humeur #47 | 23/12/2021

Une fois n’est pas coutume, en lieu et place du traditionnel billet d’humeur, voici une série de liens proposés par les membres de la compagnie, qui sont autant de pistes de réflexion, de découverte… de la matière à penser en cette fin d’année, car il est grand temps de… … s’interroger sur la virtualisation de la monnaie. Sujet qui risque de s’imposer à nous, en ces temps du tout numérique. Comme pour l’Internet, diverses visions s’affrontent et pour ceux qui ne verraient dans la cryptomonnaie bitcoin qu’une valeur extrêmement volatile pour les boursicoteurs, il existe pourtant derrière une philosophie forte, … Lire la suite